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Notre engagement : soutenir les fermiers du Bio

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Notre engagement : soutenir les fermiers du Bio
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La Bio Kezako ?
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04/09/17

Vous nous suivez ? Rencontre avec les fermiers bio et découverte de leur exploitation…

L’agriculture biologique obéit à un cahier des charges rigoureux et les exploitations sont contrôlées régulièrement par des organismes indépendants. Il faut entre 2 et 3 ans -et beaucoup de conviction- aux agriculteurs pour se convertir au bio.

La Ferme de la Basse-Cour, qui fait partie d’une des fermes biologiques qui travaille pour Les 2 Vaches est située à quatre kilomètres de l’usine qui fabrique les produits laitiers Les 2 Vaches, est une ferme de 160 hectares habitée par Loïc, sa femme Emmanuelle, leurs deux enfants, leur chien Spok, et 80 vaches laitières !
Cette ferme est dans la famille depuis 50 ans. Loïc a repris l’exploitation en 1997 et David, son beau-frère, l’a rejoint en 2004. Au départ ce n’était pas une évidence pour David de devenir fermier, mais il voulait travailler en extérieur avec des animaux et il était très intéressé par ce que faisait Loïc. David habite à l’autre bout de la commune et vient tous les matins à 7:00 ou 8:30 selon qui assure la traite du matin.

La ferme est une jolie bâtisse du début du XVIème siècle. L’étable est située à proximité, abritée dans un beau bâtiment aux grands toits d’ardoises. Les bâtiments d’exploitation abritent les stocks de fourrage, le matériel, la paille, ainsi qu’une nurserie pour les veaux et une salle de traite.
En été, les vaches paissent dans les prairies, et en hiver elles se nourrissent principalement de foin. Elles mangent aussi des céréales qui sont produites à la ferme, comme le veut l’agriculture biologique (pour au moins 50% de la nourriture des bêtes).

Pour produire ces céréales, Loic et David ont du convertir les terres agricoles en terres biologiques. Il faut environ 2 ans pour débarrasser le sol de ses pesticides et insecticides et pour qu’il commence à retrouver sa richesse organique. Les cultures sont ensuite organisées en rotation, et on privilégie les techniques de travail du sol simplifiées plutôt que les labours pour ne pas appauvrir la terre et entretenir la vie du sol.
Loic et David remplacent les engrais minéraux utilisés dans l’agriculture conventionnelle par des engrais naturels. Par exemple, pour apporter de l’azote aux plantes, ils utilisent le fumier produit par les vaches, et incorporent dans les prairies des plantes capables de fixer l’azote de l’air comme le trèfle. Ils n’utilisent pas de pesticides chimiques de synthèse.

Comme Loïc et David, les fermiers qui choisissent de se convertir à l’agriculture biologique mettent en place un mode de production soucieux de la santé de la planète, des hommes et des animaux. Cependant, le bio étant encore un petit marché, toute la production de lait bio ne trouve pas toujours de débouchés et est parfois reclassée dans le circuit conventionnel.

À nous tous donc de développer la filière bio en tant que fabricants ou consommateurs pour soutenir ces agriculteurs qui travaillent pour un mode de production respectueux de l’environnement. Un pour tous et tous pour le bio !




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