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La Bio Kezako ?
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10/08/21

Parce que la bio respecte le rythme de la nature

Respecter les cycles naturels, c’est l’un des principes essentiels de la bio. Un fruit ou légume de saison se consomme quand il arrive naturellement à maturité, dans sa zone de production.

Ainsi, certains fruits et légumes ont besoin de chaleur et d’ensoleillement, d’autres de pluies plus généreuses… A chacun sa région, sa saison, et le temps nécessaire pour mûrir : la nature a prévu de quoi nous régaler toute l’année avec des meuhnus variés !

D’ailleurs, les fruits et légumes de saison répondent à nos besoins nutritionnels, différents selon le climat et le moment de l’année : par exemple l’été, on a davantage besoin de s’hydrater, donc de consommer des aliments moins caloriques et gorgés d’eau (melon, concombre, tomate, etc.).

Et pis, à plus grande échelle, respecter le rythme des saisons et les particularités d’une région, c’est produire en faisant le meilleur usage possible des ressources naturelles. Comme le cycle naturel de la croissance est respecté, sans l’accélérer, on évite de gaspiller les ressources : pas de surconsommation d’eau, d’irrigation excessive en été, ni de chauffage  pour maintenir une température propice dans une serre pendant l’hiver… Bien moins énergivore, la production bio et locale est donc plus durable.

Parce que la bio est plus respectueuse de l’environnement

La bio est une méthode de production sans pesticides ni engrais de synthèse. Et seul le label AB peut apporter cette garantie : que la production provienne d’une ferme à moins de 20 kilomètres c’est vachement bien, mais être certains qu’elle respecte les hommes, les animaux et la planète, c’est encore meuh.

Pas de pesticides ni d’engrais de synthèse, c’est évidemment vachement mieux pour la santé des consommateurs, et celle des agriculteurs. Mais c’est aussi essentiel pour celle de la planète. D’abord, parce que les produits chimiques répandus dans les champs s’infiltrent dans les sols et polluent les cours d’eaux et les nappes phréatiques –et le coût de la dépollution des eaux est excessivement élevé !

En passant, les pesticides n’éliminent pas seulement les insectes nuisibles aux cultures, mais aussi la plupart des organismes vivants, des vers de terre (si utiles) aux précieux insectes pollinisateurs…Toute la biodiversité et le fonctionnement de l’écosystème en sont perturbés. Et comme les sols appauvris ne sont plus capables de nourrir les plantations, il faut avoir recours à davantage d’engrais chimiques : un vrai cercle vicieux !

Enfin, la production bio a moins d’impact sur le réchauffement climatique : on estimeuh qu’une exploitation bio émet entre 48 et 66% moins de carbone qu’une exploitation conventionnelle. Autant de points positifs, du niveau local au niveau global !

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Parce que moins de transport, c’est meuh pour la planète !

Puisqu’on parle pollution, parlons transport : un aliment qui voyage peu, qui parcourt une distance réduite entre le lieu de production et de consommation, aura bien sûr moins d’impact sur l’environnement. Si on doit choisir entre du bio produit à 1500 kilomètres et du non-bio produit sur place, ça meuhrite réflexion : le bon sens voudrait qu’on privilégie le local. Et si en plus le transport nécessite de la climatisation ou de la réfrigération, ça devient de moins en moins (bio)logique.

Pour autant, des études montrent que le mode de production est plus impactant que le transport : l’ADEME évalue la production de gaz à effet de serre liée à l’alimentation des ménages français à 17% pour la part du transport et à 67% pour celle de la production. Alors on insiste : bio et local, ça reste l’idéal !

Quant on peut avoir les deux, bio et local, on réduit aussi les emballages nécessaires au transport, donc on produit moins de déchets : des œufs, des fruits ou des légumes bio et locaux, achetés sur le marché ou directement chez le producteur, c’est une façon de consommer qui s’approche du zéro déchet.

Parce que c’est la meilleure façon de soutenir les agriculteurs locaux

Les agriculteurs bio sont des acteurs essentiels de la préservation de l’environnement et des paysages d’une région. Par exemple, à l’origine de nos bions yaourts fabriqués en Normandie, il y a du lait bio collecté à proximité chez nos fermiers partenaires, et donc des vaches et des prairies qui contribuent à entretenir le bocage normand  et toute sa biodiversité !

En tant que consommateurs, nous pouvons contribuer à encourager un modèle qui a du sens et auquel nous croyons : une agriculture à taille humaine, nourricière et de proximité. Choisir un produit bio et local, c’est la façon la plus simple et la plus efficace de soutenir les producteurs bio locaux !

En plus de dynamiser l’économie locale du territoire, les achats en circuits courts favorisent une rémunération plus juste pour les producteurs. Et puis, acheter à la source peut donner l’opportunité de rencontrer ces hommes et ces femmes passionnés par ce qu’ils font : prendre le temps d’échanger avec eux, d’en savoir plus sur leurs méthodes et leurs produits, c’est aussi une jolie façon de récréer du lien entre le champ et l’assiette et de donner du sens à ce que nous mangeons !

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Pour faire plaisir à vos papilles

Enfin, une dernière bonne raison de choisir le bio et local : la qualité gustative ! Pourquoi les fruits et légumes bio et locaux sont-ils vachement meilleurs ? Tout simplement parce que les produits cultivés localement sont cueillis au moment où ils sont le plus mûrs. Au contraire, lorsqu’ils sont destinés à voyager, ils sont cueillis avant maturation complète pour qu’il y ait moins de risques qu’ils ne  s’abîment pendant le transport. Ils vont donc  (plus ou moins) mûrir pendant le transport, ce qui ne leur donne pas du tout le même goût… En bref, moins ils auront voyagé, plus ils seront frais et savoureux !

En plus, une fois cueillis, fruits et légumes perdent une partie de leurs nutriments (antioxydants, vitamines, minéraux) au fil du temps : les consommer rapidement après cueillette, c’est aussi meilleur pour la santé !

Sources :

https://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/amenites-ab-rapport-nov2016-1.pdf

https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2019/02/havas_ademe_infographie_sia_v9.jpg




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