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Certification bio : un petit tour à la fermeuh !

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La Bio Kezako ?
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02/09/17

Les 2 Vaches passent la parole à un exploitant agricole au sujet de la certification bio.

Carl Guilbert, 39 ans, est éleveur de vaches laitières bio à Tracy-Bocage (Basse-Normandie). Il exploite 229 hectares, dont une partie pour nourrir son troupeau laitier de 110 têtes. Et il a eu la gentillesse de répondre à nos questions pour nous raconter son expérience !

Les 2 Vaches : Comment êtes-vous venu au bio ?

Carl Guilbert : C’est la laiterie du Molay-Littry (Calvados) qui m’a suggéré la conversion en bio. C’est là que sont fabriqués les produits laitiers Les 2 Vaches : elle a donc, logiquement, besoin d’être fournie en lait bio. Mon exploitation disposait déjà d’un séchoir à foin en grange. Nous avions beaucoup d’herbe, et un mode de fonctionnement assez proche du bio : la conversion n’a pas été une révolution pour nous, mais plutôt une évolution. Il restait à appliquer complètement la réglementation bio pour être certifié.

Les 2 Vaches : Combien de temps a pris votre certification bio ?

Carl Guilbert : Avant ma conversion au bio, j’étais donc exploitant en agriculture conventionnelle. Il faut compter environ 2 ans pour débarrasser le sol de ses pesticides et insecticides. Je me suis déclaré auprès de l’Agence Bio en 2009, et j’ai obtenu la certification en 2011.

Les 2 Vaches : Comment avez-vous choisi votre organisme de certification ?

Carl Guilbert : Les organismes proposent à peu près tous les mêmes services, je n’ai donc pas hésité très longtemps pour choisir ! J’ai fait appel à Ecocert, un des plus gros organismes certificateur en France. Certains sont plus présents dans les régions que d’autres…

Les 2 Vaches : Combien est-ce que la certification vous coûte ?

Carl Guilbert : La certification me coûte 850€ par an, puisqu’il faut la renouveler tous les ans. Le prix est variable car il dépend du volume de l’exploitation.

Les 2 Vaches : Est-ce que vous avez déjà eu des "contrôles surprise" de l'organisme certificateur?

Carl Guilbert : J’ai bien sûr passé le contrôle annuel, mais je n’ai pas eu de contrôle « surprise » de la part de l’organisme certificateur. En revanche, la DDTM*, l’organisme agricole qui verse les aides à la conversion en bio, a souhaité faire un prélèvement concernant les céréales, en analysant la terre pour vérifier le taux de résidus de pesticides.

Les 2 Vaches : Et pour finir, quel est votre lien avec Les 2 Vaches?

Carl Guilbert : Un lien essentiel , puisque Les 2 Vaches assurent un débouché pour ma production de lait bio. Grâce au projet Reine Mathilde, impulsé par la marque en Basse-Normandie pour faciliter les conversions d’élevages, j’ai aussi bénéficié d’un soutien en termes de formation et de prime sur le lait bio collecté.

Il faut savoir que les « vaches conventionnelles » produisent environ 7 500 litres de lait par an, celles du bio environ 5 000 litres parce que leur alimentation est différente. Cette aide permet donc de compenser la baisse de production. Car, pendant les deux ans de conversion, l’agriculteur produit en bio mais n’est pas certifié et continue à vendre au prix du conventionnel… C’est pour ça que Les 2 Vaches, joyeuses militantes pour un monde plus bio, s’engagent concrètement aux côtés des éleveurs !

Un grand meuhrci à Carl et à ses vaches : c’est grâce à eux que sont fabriqués les produits vachement bon et vachement bio de Les 2 Vaches !

*Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM)




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