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Meuh connaître la bio, une agriculture sans pesticides de synthèse

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La Bio Kezako ?
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18/12/20

L’agriculture biologique, c’est un mode de production qui a recours à des pratiques agricoles et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Pour préserver les écosystèmes, la richesse des sols et toute la biodiversité qui y habite, la bio n’utilise pas de pesticides de synthèse. Plutôt que d’éliminer, elle s’appuie sur le principe de prévention, et des techniques alternatives agronomiques et mécaniques. Lutter contre les ravageurs et les maladies, sans utiliser de pesticides chimiques, c’est vachement plus bio !

Les pesticides, kézaco ?

Le mot vient du latin : la moitié veut dire « tuer », et l’autre « fléau ». Les pesticides sont donc des substances utilisées en agriculture pour lutter contre des organismes vivants, nuisibles aux cultures. L’appellation, regroupe 3 grandes catégories de produits :

  • Les fongicides, qui éliminent ou empêchent l’apparition des champignons microscopiques responsables de la moisissure,
  • Les herbicides, destinés à tuer les « mauvaises herbes » qui étouffent les végétaux cultivés,
  • Les insecticides, pour éliminer les insectes qui se nourrissent ou pondent sur les cultures, dits « insectes ravageurs ».

Dans les textes réglementaires, on désigne les pesticides par “produits phytosanitaires”, ou “produits phytopharmaceutiques”.

Les pesticides de synthèse sont formulés à partir de molécules artificielles : ce sont des combinaisons de substances chimiques actives. Leur utilisation est interdite par le cahier des charges de l’agriculture biologique*.

En bio, on préfère utiliser des solutions alternatives !

Un des principes fondamentaux en bio pour respecter les équilibres naturels, c’est de “prévenir plutôt que guérir” en privilégiant l’observation et les méthodes prophylactiques, c’est à dire qui préservent de ce qui peut être nuisible.

Pour éviter les dommages aux cultures causés par les ravageurs, les maladies, ou les mauvaises herbes, on va donc utiliser :

  • des variétés de semences spécifiquement sélectionnées pour l’agriculture bio pour leur résistance aux maladies,
  • des techniques de cultures spécifiques, comme la rotation des cultures,
  • des techniques mécaniques pour lutter contre les mauvaises herbes : travail du sol, désherbage thermique, paillage…
  • des ressources naturelles pour lutter contre les organismes nuisibles, comme les insectes auxiliaires, « ravageurs de ravageurs ». Par exemple, on peut compter sur la coccinelle pour neutraliser le puceron, le scarabée pour neutraliser la limace, etc.
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Si malheureusement on en vient au point où la culture est meuhnacée (et seulement dans ce cas), les producteurs peuvent se tourner vers une méthode curative. Ils sont alors autorisés à utiliser des pesticides naturels, fabriqués à partir de molécules d’origine végétale, animale ou minérale. Ces produits, tous issus ou dérivées de substances naturelles, sont encadrés par le règlement européen sur l’agriculture biologique*.

*Règlement (CE) n°834/2007 du 28 juin 2007 et Règlement (CE) n°889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008 

https://www.agencebio.org/questions/lagriculture-biologique-utilise-t-elle-des-pesticides/




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