Le commerce équitable c’est vachement mieux pour les producteurs, parce que ça permet à ces hommes et ces femmes de vivre dignement de leur travail. Mais c’est aussi bien mieux pour l’environnement, la biodiversité et la lute pour le changement climatique : être certifié équitable, c’est s’engager à produire en respectant de bonnes pratiques et à prendre les mesures nécessaires pour s’améliorer rapidement.
Pourquoi les produits issus du commerce équitable sont-ils meilleurs pour l’environnement ?
Si le volet social du commerce équitable est bien connu, le volet environnemental l’est un peu moins. C’est pourtant un aspect vachement important du commerce équitable : la production certifiée doit répondre à des critères très exigeants en matière environnementale.
Chez Fairtrade/Max Havelaar, l’un des pionniers de la labellisation équitable depuis 1988, comme chez Faire for Life (le label équitable des brassés Les 2 Vaches), le cahier des charges pour la production agricole est complet et rigoureux.
Pour obtenir un des ces label, les fermeuh et plantations qui demandent la certification sont tenues de s’engager à mettre en place une gestion des ressources naturelles et des méthodes de production qui aient le moins d’impact possible. Tout un ensemble de critères à respecter vont être évalués avant d’obtenir le label équitable.
La première évaluation est faite lors de la demande de certification, puis contrôlée par des organismes indépendants les années suivantes. Pour le label Fair for Life, si l’exploitation obtient un « score 0 » pour l’un de ces critères, la labellisation est retirée. Le score « must » indique qu’on doit vite mettre en place une action corrective et certains autres critères sont des « bonus » qui témoignes d’efforts accrus.
C’est donc aussi un excellent moyen pour les exploitations de connaître leur impact environnemental et de tout faire pour l’améliorer à partir du diagnostic initial !
Zoom sur les critères environnementaux pour obtenir le label équitable Fair for Life (certification Ecocert)
Voici les 3 niveaux de critères qu’on trouve dans le cahier des charges Fair for Life :
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Des pratiques agricoles strictement interdites
La déforestation : aucune activité de destruction ou de déboisement de forêts primaires ou secondaires. Si la terre a été rendue cultivable suite au déboisement dans les 10 ans précédents, le producteur doit avoir fait des efforts considérables pour réparer les dommages causés et diminuer leur impact.
La destruction ou la conversion d’écosystèmes naturels : par exemple, la conversion de prairies en terres agricoles, la modification de cours d’eau, de plans d’eau ou de zones humides, l’aquaculture ou la pêche intensive, la pollution des rivières, etc.
Les OGM : les graines et plants utilisés sur la ferme ne doivent pas être génétiquement modifié, y compris celui utilisé pour l’alimentation animale.
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Des bonnes pratiques bénéfiques à mettre vite en place
Pour la gestion de l’eau, en minimisant la consommation et évitant tout gaspillage ;
Pour la consommation d’énergie, par exemple en considérant la consommation de carburants lors d’achat de nouvelles machines ; minimiser les trajets de véhicules ;
Pour le traitement des eaux usées doit être sans risque pour l’homme ou l’environnement, et ne jamais contaminer les sources d’eau potable ;
Pour la gestion des déchets, en organisant la collecte et en faisant des efforts pour composter, recycler et réduire les déchets ;
Pour la biodiversité : en protégeant les espèces et habitats menacés ou en danger et en détruisant pas les écosystèmes naturels ;
Pour le défrichage : limité au maximum, il doit être réalisé avec l’assistance d’un expert environnemental et surtout en évitant la technique du « brûlis ».
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Des mesures encouragées pour faire meuh
Réduire et/ou compenser les émissions de gaz à effet de serre, protéger les puits de carbone naturels et augmenter la séquestration du carbone, ou encore augmenter l’utilisation d’énergie en provenance de sources renouvelables et durables…
Et pis c’est clair, Faire for Life encourage fortement la bio en matière de production agricole ! L’objectif est que les exploitations qui demandent le label se convertissent au bio dans un délai défini, ou a minima fournissent un plan sur 3 ans avec des objectifs clairs pour « adopter des pratiques environnementales plus durables ».
Les 2 Vaches de plus en plus équitable
Parce qu’on veut toujours faire meuh pour les hommes, les vaches et la planète, Les 2 Vaches s’est engagée pour utiliser dans ses recettes un maximum d’ingrédients équitables. On est vachement fier que notre lait bio normand soit équitable (Fair for Life) depuis 2019. C’est aussi le cas du sucre et du cacao depuis 2020, comme de certains fruits exotiques (mangue, fruits de la passion, goyave, noix de coco…).
Ainsi par exemple près de 92% des ingrédients utilisés dans notre recette de Crèmeuh au Café sont certifiés équitables, et en particulier les matières premières : le lait bio, le sucre de canne bio, et le café bio labellisé Fairtrade/Max Havelaar.
Et on ne s’arrête pas en si bion chemin : notre objectif est que d’ici deux ans, 90% du poids de nos produits soit constitué d’ingrédients équitables !
Choisir de consommer équitable, c’est participer à cette démarche de progrès : soutenir les agriculteurs, garantir le respect des conditions de travail et une rémunération qui leur permette de vivre dignement de leur travail, mais aussi contribuer à protéger l’environnement et lutter contre le changement climatique. Et ça, c’est vachement meuh !
