Les déchets, tout le monde le sait, il faut les trier ! Nous allons essayer de vous expliquer ce qui se cache derrière le tri des déchets, symbolisé par de jolies poubelles colorées.
Un progrès énorme
Encore très peu commun il y a une vingtaine d’années, le recyclage est une pratique très répandue en France puisque 87%* des personnes indiquent trier leurs déchets. Mais si cette pratique est rentrée dans l’esprit des consommateurs, elle n’est pas suivie de A à Z, puisque seules 44%* des personnes interrogées indiquent qu’elles trient leurs déchets de façon systématique, et là c’est trop peu. Finalement, le tri c’est un peu le genre de choses que l’on sait qu’il faut faire, mais que nous balayons par « je le ferai la prochaine fois », « d’habitude je le fais », ou « ça ne va pas changer grand-chose »…
Comment progresser ?
On peut toujours faire meuh, surtout en triant les déchets dont l’impact pour l’environnement est le pire. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Mais si, l’ampoule qu’on balance avec nonchalance ou la pile, si petite soit-elle, que l’on ne prend pas la peine de jeter au bon endroit…
Un mode de vie à adopter
Finalement trier, c’est un mode de vie à adopter et à laisser à nos enfants. En effet, en triant, il y a une prise de conscience de la situation et cette prise de conscience est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans notre quotidien.
L’impact du tri
Prenez une tonne de bouteilles en plastique. Si vous les triez, ça fait pas moins de 2,29 tonnes équivalent CO2. Un peu flou pour vous ? Ca fait aussi 0,61 tonnes de pétrole brut et 0,20 tonnes de gaz naturel. Toujours pas ? Et si on vous dit 1813 polaires, 722 couettes !! Y’a de quoi réchauffer du monde avec des bouteilles en plastique, et ainsi éviter de réchauffer la planète.
De façon générale, la meilleure façon de limiter l’impact dû aux déchets n’est pas à chercher bien loin. La solution : diminuer le volume de déchets occasionné par notre consommation. Non pas en diminuant notre consommation, mais en arrêtant le suremballage.